Le temps d'un printemps
Le printemps arrivait, à pas de géant
Et moi j'étais encore là , assise à regarder les températures des jours changée, comme on se change de sous-vêtements.
Je regardais l'intensité de la vie, et puis je me suis dit, en plein tête à tête avec mon âme que , personne ne pourra jamais décrire l'intensité de la vie. La puissance des mots à ses limites. La vie, elle n'en a pas. La vie elle elle ne nous attend pas. Mais nous, nous l'attendons comme on attend le printemps.